Premiers secours : des gestes qui sauvent

Au hasard d’une rue, d’un tour en scooter, d’une soirée entre copains… de la vie, vous pouvez être amenés à être victime ou témoin d’un accident, d’une agression ou d’un malaise.

Sans être pompier, secouriste ou médecin urgentiste, vous pouvez être là pour réagir,  apporter votre aide, et pourquoi pas sauver une vie ! Il n’est pas question de s’improviser « héros d’un jour »… Il existe des gestes simples, qui peuvent paraître presque anodins mais qui sont en fait d’une importance capitale et peuvent permettre de sauver une personne.

Ces gestes-là, on ne peut pas les inventer… Il faut les connaître, y être formé et être capable aussi de les mettre en pratique quand le besoin s’en ressent. C’est loin d’être facile !

Une attitude
Sans même parler du « comment porter secours », rester indifférent ou fuir face à une situation au cours de laquelle des personnes sont mises en danger s’appelle la « non assistance à personne en danger », et est considéré comme un délit au regard de la loi (article 223-6 du Code Pénal).

Des réflexes

Pour éviter les erreurs et aider de manière efficace, mieux vaut avoir en tête quelques conseils de base.

1. Faire un état des lieux de l’accident : avant d’intervenir, il est important de visualiser l’accident dans sa globalité, tenter d’en évaluer la cause et écarter tous les risques potentiels (pour vous et pour les autres), si bien-sûr cela est possible.
2. Apprécier l’état de la victime : vous pouvez ensuite vous présenter à la victime et la rassurer sur le fait qu’elle n’est pas seule et que vous allez l’aider. Il est important d’évaluer son état de conscience et sa respiration, il s’agit de facteurs essentiels dans un pronostic vital.
3. Alerter ! C’est le moment d’appeler les secours. Il peut être utile d’avoir toujours avec soi, notés dans son agenda ou son téléphone portable, ces numéros d’urgence indispensables dans de telles situations !…

Le 15 : le Samu  pour toute urgence de santé.
Le 18 : les pompiers en cas d’accident ou d’incendie
Le 112 : pour les urgences sur le territoire européen (Français à l’étranger ou étrangers en France).
Le 17 : la police, lorsqu’il s’agit d’un problème de sécurité ou d’ordre public.

Au téléphone, il vous sera demandé de décliner votre identité, votre numéro de téléphone, de décrire précisément la situation, sa localisation et le contexte dans lequel elle est survenue, l’état de la victime, les risques éventuels, la manière dont vous avez réagi …
Vos réponses permettront au service en question de préparer au mieux son intervention.

Des gestesCes fameux gestes de premiers secours sont à effectuer avec précision, et sans précipitation, pour être efficaces et surtout ne pas risquer d’aggraver la situation.

Certains gestes peuvent être effectués par tous, et en toutes circonstances :

• Si la victime ne répond pas à vos sollicitations mais respire, vous devez par exemple l’allonger sur le côté, la tête en arrière et la bouche ouverte en direction du sol. C’est ce qu’on appelle la Position Latérale de Sécurité (PLS).

• Parlez à la victime, c’est essentiel pour éviter qu’elle s’endorme.

D’autres au contraire, plus techniques, nécessitent un réel apprentissage. C’est le cas par exemple, du « bouche-à-bouche » ou du massage cardiaque.
Comme dirait la Croix-Rouge Française : « Sauver une vie, ça s’apprend » ! …

Des formations à ces « gestes qui sauvent » sont proposées à qui le souhaitent.
La formation de base de premiers secours est le PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1). Cette formation est accessible à tous, sans connaissance spécifique nécessaire au préalable, sans limite d’âge. Sa durée est de 10 heures environ.

Pour tous ceux qui voudraient ensuite se perfectionner ou se former à des techniques de secourisme plus spécifiques, plus d’infos sur : www.secourisme-pratique.com

Plein d’infos aussi sur www.croix-rouge.fr.