Etudiants tristes ou déprimés, des pistes pour en sortir
Plus de 4 étudiants sur 10 ressentent un "mal-être" : stress, tristesse, découragement, apathie... Les enquêtes permettent de mieux comprendre les causes de ce blues. Un premier pas pour trouver des chemins qui permettent d'en sortir.
Plus de quatre étudiants sur dix (37%) et une étudiante sur deux (46%) sont en état de "mal-être" ! C'est ce qu'a révélé la 4ème enquête santé réalisée par la LMDE,
la mutuelle étudiante, en 2014 et publiée en 2015. Des résultats très
sérieux qui prennent en compte cinq critères : la nervosité, le
découragement, le calme, la tristesse, le bonheur.
Un petit
"blues" bien ficelé auquel il faut ajouter le manque de confiance dans
l'avenir : selon la même enquête, un étudiant sur quatre déclare
n'avoir confiance ni en ses chances d'insertion professionnelle, ni en
l’avenir en général.
Ni déni, ni dramatisation
Alors, faut-il s'inquiéter docteur ? Oui et non.
Il faut prendre au sérieux ce malaise et ne pas être dans le déni. On dit trop souvent "qu'un coup de blues" est vite passé, et qu'il n'y a qu'à se divertir pour aller mieux (au fait, tu vas à la soirée samedi ?)
En réalité, si vous ressentez ce mal-être à des degrés divers, mieux vaut ne pas faire l'autruche. D'abord parce que ce blues peut cacher une dépression plus profonde. Certes, cela ne concerne qu'un petit nombre de jeunes. Mais mieux vaut se faire aider à temps plutôt que de s'enfoncer ou de compenser par des comportements à risque (addictions, gestes suicidaires, alcoolisation)... Parlez-en tout simplement à votre médecin, il saura vous rassurer ou vous aider de façon adaptée.
Ensuite, cela vaut le coup de mieux comprendre ces "coups de blues", tout simplement pour mieux se connaître. Il ne s'agit pas de dramatiser (et d'augmenter votre stress !) mais de repérer ce qui vous stresse, vous attriste ou vous fait peur : la vie étudiante débute à la fin de l'adolescence, un temps de transformation qui peut être douloureux. Mieux le comprendre, c'est déjà trouver les chemins qui permettent d'en sortir.
Il faut prendre au sérieux ce malaise et ne pas être dans le déni. On dit trop souvent "qu'un coup de blues" est vite passé, et qu'il n'y a qu'à se divertir pour aller mieux (au fait, tu vas à la soirée samedi ?)
En réalité, si vous ressentez ce mal-être à des degrés divers, mieux vaut ne pas faire l'autruche. D'abord parce que ce blues peut cacher une dépression plus profonde. Certes, cela ne concerne qu'un petit nombre de jeunes. Mais mieux vaut se faire aider à temps plutôt que de s'enfoncer ou de compenser par des comportements à risque (addictions, gestes suicidaires, alcoolisation)... Parlez-en tout simplement à votre médecin, il saura vous rassurer ou vous aider de façon adaptée.
Ensuite, cela vaut le coup de mieux comprendre ces "coups de blues", tout simplement pour mieux se connaître. Il ne s'agit pas de dramatiser (et d'augmenter votre stress !) mais de repérer ce qui vous stresse, vous attriste ou vous fait peur : la vie étudiante débute à la fin de l'adolescence, un temps de transformation qui peut être douloureux. Mieux le comprendre, c'est déjà trouver les chemins qui permettent d'en sortir.
Alors, ce mal-être, il vient d'où ?
Une précédente enquête de l'Union nationale des sociétés
étudiantes mutualistes régionales (USEM) réalisée sur 14000 étudiants de
22 ans détectait plusieurs causes :
- 35,2% des étudiants interrogés s'étaient sentis "seul ou trop isolé" pendant une période de plus de 2 semaines au cours des 12 derniers mois.
- 36,2% géraient mal leur stress.
- 8,4% n'étaient pas satisfaits de leur choix d'études.
- 19,9% déclaraient que leur formation ne répondait pas à leurs attentes.
- 29,2% se considéraient en difficultés financières.
Beaucoup d'étudiants (et plus encore d'étudiantes) souffrent donc d'un mélange d'angoisse et de blues en particulier face à la question de l'avenir et de la réussite : peur de rater ses examens bien sûr, mais plus profondément, peur de ne pas trouver sa voie, de ne pas être heureux, de ne pas s'en sortir financièrement ou s'en sortir tout court.
L'isolement accentue certainement tout cela : le fait de se retrouver loin de sa famille ou de ses amis insécurise et accentue le sentiment d'être seul dans un monde hostile où l'on n'a pas encore fait son trou.
Et maintenant, voyons les chemins à emprunter pour parcourir ce passage délicat.
- 35,2% des étudiants interrogés s'étaient sentis "seul ou trop isolé" pendant une période de plus de 2 semaines au cours des 12 derniers mois.
- 36,2% géraient mal leur stress.
- 8,4% n'étaient pas satisfaits de leur choix d'études.
- 19,9% déclaraient que leur formation ne répondait pas à leurs attentes.
- 29,2% se considéraient en difficultés financières.
Beaucoup d'étudiants (et plus encore d'étudiantes) souffrent donc d'un mélange d'angoisse et de blues en particulier face à la question de l'avenir et de la réussite : peur de rater ses examens bien sûr, mais plus profondément, peur de ne pas trouver sa voie, de ne pas être heureux, de ne pas s'en sortir financièrement ou s'en sortir tout court.
L'isolement accentue certainement tout cela : le fait de se retrouver loin de sa famille ou de ses amis insécurise et accentue le sentiment d'être seul dans un monde hostile où l'on n'a pas encore fait son trou.
Et maintenant, voyons les chemins à emprunter pour parcourir ce passage délicat.
Créez des liens qui vous font du bien
La vie étudiante va souvent de pair avec l'arrivée dans une nouvelle
ville, ou un nouveau cadre d'études... Beaucoup perdent d'un coup le
soutien familial mais aussi tous leurs amis d'enfance et d'adolescence,
un vrai choc !
Il y a donc tout un travail d'ouverture à
faire pour renouer autour de vous ces liens humains dont nous avons si
cruellement besoin. Cherchez des amis oui, mais pas n'importe quels
amis. De quoi avez-vous besoin ? D'échanger, de vous livrer en
profondeur, d'être en confiance, de ne pas jugé et jaugé, d'être
apprécié et respecté...
Privilégiez la qualité à la quantité : mieux vaut avoir deux-trois amis
avec qui vous pouvez travailler et parler en profondeur que des dizaines
de relations sur les réseaux sociaux. Si vous êtes réservé(e),
engagez-vous dans un projet étudiant ou une activité qui rejoint un de
vos centres d'intérêt : vous y rencontrerez des étudiants qui ont les
mêmes passions ou les mêmes valeurs.
Surtout, fuyez les
groupes ou les personnes qui vous mettent mal à l'aise et entretenez les
liens qui vous font du bien ! Qui peut me témoigner de l'affection ?
Pensez par exemple à revoir régulièrement vos grands amis d'enfance, et
programmez des temps de qualité pour retrouver votre famille, vous en
avez toujours besoin.
Apprenez à vous connaître, répondez à LA question : "Qui suis-je ?"
La période de la vie étudiante n'est pas seulement le moment où
vous vous formez pour exercer un métier. C'est aussi la fin de
l'adolescence, et le passage vers la vie adulte... L'homme ou la femme
qui est en vous pointe son nez, votre personnalité doit commencer à se
déployer, voilà le véritable enjeu.
Or souvent, jusqu'au bac, nous suivons les "rails" tracés par notre famille, nos profs, notre entourage. Quand ils deviennent étudiants, certains ont alors du mal à se prendre en main, à faire leurs choix. Ils sont stressés et paniqués, car incapables de répondre à LA question : Au fait, qui suis-je ?!
C'est la questions essentielle qu'il faut se poser et se reposer... C'est en apprenant à vous connaître que vous allez repérer ce qui vous convient, découvrir vos talents, (re)prendre confiance en vous, vous dégager de l'influence des autres, etc. Plus vous avancerez dans la connaissance de vous-même, et plus vous serez confiant et heureux de vivre malgré les embûches du chemin.
Or souvent, jusqu'au bac, nous suivons les "rails" tracés par notre famille, nos profs, notre entourage. Quand ils deviennent étudiants, certains ont alors du mal à se prendre en main, à faire leurs choix. Ils sont stressés et paniqués, car incapables de répondre à LA question : Au fait, qui suis-je ?!
Plus vous avancerez dans la connaissance de vous-même, et plus vous serez confiant et heureux de vivre malgré les embûches
C'est la questions essentielle qu'il faut se poser et se reposer... C'est en apprenant à vous connaître que vous allez repérer ce qui vous convient, découvrir vos talents, (re)prendre confiance en vous, vous dégager de l'influence des autres, etc. Plus vous avancerez dans la connaissance de vous-même, et plus vous serez confiant et heureux de vivre malgré les embûches du chemin.
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